ECLAIRAGE DE SECURITE
Quelles sont les étapes de sécurité dans un bâtiment ?
1) Détecter et signaler
- Détection automatique par les détecteurs de fumée
- Déclenchement d’un déclencheur manuel (bris de glace)
2) Evacuer
- Signalisation sonore (alarme incendie)
- Signalisation visuelle (bloc autonome et bloc d’ambiance)
- Ouverture automatique des portes selon les cas
3) Limiter la propagation et évacuation
- Fermeture automatique des portes coupe feu
- Ouverture d’un exutoire de fumée par le biais d’un tableau de sécurité
4) Intervenir
- Disposition des organes de commandes de l’alarme incendie
- Signaler la localisation du feu
- Disposition des coupures d’urgences (mise hors tension limitation des risques)
Quelques exemples d’équipements et installations de sécurité
- Les équipements d’alarme
- Le désenfumage
- Les télécommunications relatives à la sécurité
- Les suppresseurs d’incendie
- Les compresseurs d’air des systèmes d’extinction automatique à eau
ECLAIRAGE DE SECOURS
L'éclairage d'évacuation doit permettre à toute personne d'accéder à l'extérieur, en assurant l'éclairage des cheminements, des sorties, des indications de balisage, des obstacles et des indications de changement de direction.
Tous les établissements quel que soit leur effectif, doivent disposer d’un éclairage de sécurité (article 3 du 26 février 2003)
Les types d’éclairage existants
- Eclairage normal (pendant l’exploitation du bâtiment)
- Eclairage de secours.
- Eclairage d’évacuation : assure l’évacuation du public par l’éclairage des cheminements, des changements de direction, des indications, des obstacles et pour finir des indications de balisage.
- Eclairage d’ambiance : assure un éclairage minimum pour limiter voir éviter tout risque de panique.
L'ECLAIRAGE - LES TUBES FLUORESCENTS
La lumière issue des tubes fluorescents est principalement produite grâce à une couche de poudre fluorescente qui recouvre la paroi intérieure du tube. Cette poudre est rendue fluorescente par un rayonnement ultraviolet, émis par une décharge électrique dans la vapeur de mercure à basse pression contenue dans la lampe. C’est le phénomène de la photoluminescence.
Le ballast
Il est indispensable pour le fonctionnement du tube fluorescent. Raccordé en série entre la lampe et le secteur, il produit une surtension pour l’amorçage, puis il limite l’intensité de la lampe à sa valeur requise.
Il existe aussi des ballasts électroniques, l’allumage est instantané, l’effet stroboscopique est diminué.
Le starter
Le starter est un bilame prisonnier dans une petite ampoule de gaz (néon). Il sert à l’amorçage de la vapeur de mercure en mettant sous tension les électrodes. En parallèle de celui-ci, on trouve un petit condensateur de déparasitage. Les dernières générations sont électroniques, le bilame est remplacé par un composant électronique. * Bilame, contact électrique composé de deux matériaux de dilatation différente, lors du passage du courant, celui-ci se déforme pour ouvrir, fermer un circuit, agir sur un système mécanique de pilotage...
Le tube fluorescent
Le tube fluorescent est composé d’un tube en verre tapissé de poudre fluorescente. Le tube est rempli de vapeur de mercure qui permet d’obtenir une lumière blanche. Certains ont le verre teinté pour obtenir des couleurs différentes. Il ne faut pas associer les tubes des enseignes aux tubes fluorescents, qui eux sont remplis de divers gaz pour restituer une couleur bien définie. Aux deux extrémités sont serties les électrodes elles servent au préchauffage du gaz pendant la période de l’amorçage.
Certains tubes ont une bande d’amorçage sur toute la longueur, un ballast spécifique est utilisé pour ce type de tube, il n’y a pas de starter pour l’amorçage, l’allumage est instantané. |